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Platform: | Steam |
Languages: | English |
Release Date: | 14 Jan 2014 |
Une ambiance viking aux graphismes simples mais superbes rappelant à quelque chose près le style visuel de nos classiques Disney et plus précisément le coup de pinceau d’Eyvind Earle, artiste ayant par exemple travaillé sur La Belle au bois dormant.
La version preview qu’il nous a été donnée de tester ne contient que le premier chapitre du jeu final ; une mise en bouche déjà plutôt conséquente puisqu’il m’aura fallu environ huit heures pour en venir à bout. L’histoire débute par une cinématique mettant en avant un souci du détail remarquable. Dans un monde à la beauté froide, un terrible sort attend les habitants des terres nordiques car le soleil semble s’être figé. On y découvre les Varls, peuple de géants cornus dont la force n’a d’égale que la sagesse. Il y a maintenant bien longtemps, ces derniers ont repoussé l’assaut des Dredges, d’imposants guerriers faits de pierres bien décidés à prendre le pouvoir. A côté de ces forces de la nature, les Humains tentent de trouver leur place. Une paix fragile règne entre eux et les Varls mais, comportement viking oblige, les tensions sont nombreuses.
The Banner Saga permet de contrôler les caravanes des deux peuples de façon successive en les dirigeant durant un long voyage semé de rencontres parfois amicales mais souvent périlleuses. Portant fièrement une bannière colorée dont la longueur dépend de la taille du cortège, les voyageurs en quête de diplomatie vont traverser une grande variété de décors glacés bénéficiant d’un vrai travail d’artiste sur les détails et la palette de couleurs.
Combattre avec sang-froid: Si je devais comparer le système de combat de The Banner Saga, je dirais qu’il est très proche de celui d’un Fire Emblem. La plupart des affrontements du jeu se déroulent sous la forme d’escarmouches au tour par tour impliquant un maximum de six guerriers qu’il faudra préparer au combat lors des phases de repos comme expliqué un peu plus haut. Il arrive parfois que la bataille soit de plus grande envergure auquel cas vos héros seront accompagnés de troupes plus génériques comme des soldats ou des archers. Chaque personnage dispose de capacités propres dépendant à la fois de son arme mais aussi de son peuple d’origine. Alors que les Humains occupent une seule case sur le terrain, les imposants Varls ont besoin de quatre cases pour se positionner. Cet impératif positionnel engendre la première difficulté tactique de The Banner Saga car il faudra veiller à maîtriser la place de chacun des combattants sur le terrain pour laisser à vos géants la possibilité de s’approcher au corps-à-corps. Vous imaginez bien qu’avec leur carrure, les Varls causent d’importants dégâts au corps-à-corps mais se révèlent bien mauvais à longue distance.
Tout cela confère aux combats de The Banner Saga une dimension tactique très avancée n’autorisant que peu d’erreurs. Soyez prévenu, le titre s’annonce difficile et les défaites nombreuses pour quiconque se lancerait un peu vite dans la bataille. Toutefois, un héros tombé sur le champ d’honneur n’est pas pour autant définitivement perdu mais devra se reposer durant de longs jours dans votre campement, entraînant par la même occasion une perte de ressources pour toute votre caravane.